Agriculture en RDC

L’agriculture en république démocratique du Congo (RDC) est une des principales activités économiques du pays. Elle présente un important potentiel de développement.

Production

La République Démocratique du Congo a produit, en 2018:

29,9 millions de tonnes de manioc (3e producteur mondial, juste derrière le Nigéria et la Thaïlande);

4,7 millions de tonnes de Banane plantain (plus grand producteur au monde);

2 millions de tonnes de maïs;

1,1 million de tonnes d’huile de palme;

990 000 tonnes de riz;

384 000 tonnes de patate douce;

309 000 tonnes de banane;

307 000 tonnes d’arachide;

213 000 tonnes de mangue (y compris mangoustan et goyave);

213 000 tonnes de papaye;

205 000 tonnes de haricot;

186 000 tonnes d’ananas;

168 000 tonnes d’orange;

101 000 tonnes de pomme de terre;

En plus de petites productions d’autres produits agricoles, tels que café (29 000 tonnes), cacao (3,6 mille tonnes), caoutchouc naturel (14 000 tonnes) et thé (3,6 mille tonnes).

Culture familiale aux environs de Kalemie

Vue d’ensemble

Le secteur agricole soutient les deux tiers de la population. La production agricole a stagné depuis l’indépendance. Les principales cultures sont celles du manioc, de l’igname, de la banane plantain, du riz et du maïs.

Le pays n’est pas sujet à la sécheresse, mais est handicapé par un système de transport intérieur médiocre, qui entrave la mise en place d’un système national efficace d’approvisionnement alimentaire en milieu urbain. L’agriculture est un secteur capital pour le Congo-Kinshasa car elle occupe 70 % de sa population active (des personnes qui ont un emploi).

D’après le directeur de cabinet du ministère des Finances (Kinshasa 2020 à la clôture du Forum Internationale de Kinshasa, le secteur agricole a pesé de 36 % du PIB et a contribué à créer soixante pour cent (60 %) de la création de l’emploi en 2020.

Utilisation du sol

La superficie totale du pays s’élève à 2 344 860 km2. En 2002, les terres arables (cultures temporaires, prairies, jachère temporaire) représentaient 6,7 millions d’hectares et les cultures permanentes 1,1 million d’hectares, soit une superficie cultivée totale égale à 7,8 millions d’hectares (3 % seulement de la superficie totale du pays).

Toutefois, certains auteurs estiment la superficie potentielle de terres cultivables en RDC entre 80 et 120 millions d’hectares, dont 10 % seulement seraient exploités. Ces terres sous-exploitées attirent la convoitise de pays étrangers.

Selon Al Gore, qui se réfère à une analyse de Rights and Resources Initiative (en), la République démocratique du Congo aurait signé des accords avec des propriétaires étrangers (entreprises ou États) pour céder 48,8% de ses terres cultivables.