RDC, l’Afrique et le monde

RDC

La République démocratique du Congo (RDC), d’une superficie équivalente à celle de l’Europe occidentale, est le plus grand pays d’Afrique subsaharienne. Elle possède des ressources naturelles exceptionnelles, notamment des gisements de minerais (cobalt, cuivre, etc.), un grand potentiel hydroélectrique, de vastes terres arables, une formidable biodiversité et la deuxième plus grande forêt tropicale du monde.

Pourtant, la plupart des habitants de RDC n’ont pas profité de ces richesses. Une longue succession de conflits, d’instabilité, de troubles politiques et de régimes autoritaires a conduit à une crise humanitaire aussi sévère que persistante, à laquelle s’ajoutent des déplacements forcés de populations. Et la situation ne s’est guère améliorée depuis la fin des guerres du Congo en 2003.

La RDC est l’une des cinq nations les plus pauvres du monde. En 2021, près de 64 % de la population du pays — un peu moins de 60 millions de personnes — vivait avec moins de 2.15 dollars par jour. Ainsi, près d’une personne sur six en situation d’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en RDC.

Situation politique

En 62 ans d’indépendance, la RDC n’a connu sa première transition pacifique du pouvoir qu’en janvier 2019. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, fils de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, a remporté l’élection présidentielle de décembre 2018 et a succédé à Joseph Kabila qui dirigeait le pays depuis 18 ans.

Il semble qu’un nouveau contrat social soit en train de se dessiner entre l’État et les citoyens, par la généralisation de l’enseignement primaire gratuit, une transparence accrue et des réformes du secteur public, ainsi que l’accent porté sur la prévention des conflits et la stabilisation dans l’Est du pays.

Cependant, malgré les efforts de prévention des conflits et de stabilisation, des poches d’insécurité persistent dans le pays, particulièrement dans sa région orientale. Le pays se prépare pour les prochaines élections législative et présidentielle prévues fin 2023.

Le bon déroulement de celles-ci permettrait au pays de continuer sur la voie de la stabilité politique et de poursuivre des réformes nécessaires pour permettre à la majorité de sa population de bénéficier des potentialités énormes que regorge le pays.

Situation économique

La croissance économique, estimée à 6,1% en 2022, conserve la forte dynamique de 2021 (6,2%). Les investissements et les exportations du secteur minier restent les principaux moteurs de la croissance, soutenus par l’amélioration des prix des minerais et la hausse des investissements publics. Les secteurs non miniers (notamment les services) devraient ralentir à 4,1 % en 2022, contre 4,5 % en 2021.

L’augmentation des prix des métaux devrait compenser celle des prix des produits alimentaires et du pétrole et conduire à une amélioration des termes de l’échange et à un compte courant équilibré (partant de -1,0 % en 2021), contribuant ainsi à constituer des réserves à environ 8,3 semaines d’importations en 2022, contre 6,3 semaines un an plus tôt, et limitant les fluctuations excessives des taux de change. La hausse des prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires en raison de la guerre en cours en Ukraine exerce des pressions à la hausse sur l’inflation intérieure, faisant passer le taux d’inflation moyen de 9,1 % en 2021 à environ 9,5 % en 2022.

Le déficit budgétaire est projeté à 3,0 % en 2022 (contre 1,0 % en 2021), car l’amélioration de la mobilisation des recettes ne peut entièrement compenser la hausse des dépenses en capital et des transferts courants. Les recettes sont estimées à 14,4 % du PIB en 2022, en raison des prix favorables des produits de base et de la numérisation du processus de collecte des recettes, tandis que les dépenses (18,7 % du PIB) devraient augmenter en raison des ajustements salariaux et des subventions aux carburants.

Les perspectives à moyen terme pour la RDC sont favorables, les estimations prévoyant une croissance de 6,4 % en 2023. Cependant, l’économie congolaise reste vulnérable aux fluctuations des prix des produits de base et aux performances de ses principaux partenaires commerciaux, l’exposant ainsi aux perturbations liées aux conflits géopolitiques et à la résurgence de la pandémie de COVID-19. Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine, à travers la hausse globale des prix des aliments et du pétrole, pourraient exercer une pression plus forte sur le déficit budgétaire, l’inflation et la consommation des ménages, exacerbant ainsi la pauvreté et les inégalités.

Compte tenu des conflits persistants à l’Est, le défi immédiat de la RDC est de renforcer la sécurité et de maintenir la stabilité politique et macroéconomique tout en intensifiant les réformes en cours pour assurer une croissance durable.

Contexte social

La RDC se classe au 164e rang sur 174 pays selon l’indice de capital humain 2020, conséquence de décennies de conflits, de fragilité et de développement contrarié. L’indice de capital humain de la RDC s’établit à 0,37, au-dessous de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne (0,40). Cela signifie qu’un enfant congolais né aujourd’hui ne peut espérer réaliser que 37 % de son potentiel, par rapport à ce qui aurait été possible s’il avait bénéficié d’une scolarité complète et de qualité, et de conditions de santé optimales. Les principaux facteurs à l’origine de ce score médiocre sont le faible taux de survie des enfants de moins de cinq ans, le fort taux de retard de croissance des enfants et la piètre qualité de l’éducation.

Le taux de retard de croissance en RDC (42 % des enfants de moins de cinq ans) est l’un des plus élevés d’Afrique subsaharienne et la malnutrition est la cause sous-jacente de près de la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans. Et contrairement à d’autres pays africains, la prévalence du retard de croissance dans le pays n’a pas diminué au cours des vingt dernières années. En raison d’un taux de fécondité très élevé, le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance a augmenté de 1,5 million.

L’accès à l’éducation s’est considérablement amélioré au cours des deux dernières décennies, en particulier pour les filles et à des âges plus précoces. Entre 2000 et 2017, le taux net de scolarisation dans le primaire a augmenté de 50 %, passant de 52 à 78 %. Cependant, la qualité de l’éducation est extrêmement faible : en termes d’apprentissage et de réussite, le taux d’achèvement du primaire n’est que d’environ 67 %, et on estime que 86 % des enfants de 10 ans en RDC sont en situation de pauvreté des apprentissages, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas lire et comprendre un texte simple.

Les femmes congolaises se heurtent à des obstacles importants en matière de perspectives économiques et d’autonomisation, y compris les violences basées sur le genre (VBG) et la discrimination. Seulement 16,8 % des femmes terminent l’école secondaire, soit environ la moitié du taux correspondant pour les hommes. Les mariages précoces et les taux de fécondité élevés posent problème, le taux de fécondité des femmes et des filles sans aucune éducation étant deux fois supérieur à celui des femmes ayant achevé leurs études secondaires (7,4 enfants contre 2,9, DHS 2014). La moitié des femmes déclarent avoir subi des violences physiques et près d’un tiers ont subi des violences sexuelles, le plus souvent perpétrées par un partenaire intime (DHS 2013).

Le taux d’activité des femmes en RDC est estimé à près de 62 %, la plupart d’entre elles travaillant dans l’agriculture. Bien que ce taux soit relativement élevé, les femmes gagnent beaucoup moins que les hommes et possèdent moins d’actifs. Un rapport réalisé en 2021 recense trois grands facteurs à l’origine des écarts persistants et significatifs entre les sexes : le contrôle des terres, la capacité d’expression et d’action, et le risque et l’incertitude, en particulier la vulnérabilité aux chocs et à la violence de genre.

La RDC subit toujours l’une des crises humanitaires les plus complexes et prolongées au monde, exacerbée par des épidémies récurrentes : choléra, rougeole, Ebola et, plus récemment, COVID-19. En outre, la réticence aux vaccins contre la COVID-19 est importante dans le pays.

Des indices suggèrent que la pandémie de COVID-19 a eu un impact négatif sur le degré d’utilisation des services de santé depuis mars 2020. On a constaté une baisse du nombre de visites prénatales, une augmentation du nombre de grossesses ainsi qu’une hausse de l’incidence des violences sexuelles et de genre. En raison de la pandémie, près de 23 millions d’enfants n’ont pas été vaccinés comme ils l’auraient dû en 2020, soit le nombre le plus élevé depuis plus d’une décennie selon des données récentes de l’OMS et de l’UNICEF. Il est par conséquent à craindre que l’interruption temporaire des services de santé de base entraîne une crise sanitaire secondaire.

AFRIQUE

Le continent africain L’Afrique est un continent vaste et massif.

Sa superficie est de 30.000.000Km² avec sa forme triangulaire, elle s’étire du Nord au Sud sur 8.000Km et de l’Ouest à l’Est de 7.500Km.

L’Afrique est limité au Nord par la méditerranée au Nord-Ouest par la mer rouge, à l’Ouest par l’océan atlantique.

L’Afrique est divisée en deux hémisphères par l’équateur. L’Afrique est reliée à l’Asie par l’Isthme de Suez. Elle est rapprochée de l’Europe par le détroit de Gibraltar. Cependant l’Afrique a été pendant longtemps ignorée par les Européens à cause de ses rivages inhospitaliers, du désert du Sahara et de la grande forêt équatoriale.

Le relief de l’Afrique est relativement simple, il est surtout fait de plateaux.

Quant à son climat, il est déterminé par la traversée de l’équateur et des tropiques, ainsi l’Afrique est le plus chaud des continents. On y rencontre une grande variété de climat chaud auquel s’adaptent différents types de paysages végétaux et différents types de cours d’eau.

L’Afrique est un continent sous peuplé. Ce sous peuplement est dû à la traite négrière, aux maladies, au mal nutrition, aux guerres.

Pourtant l’Afrique reste le berceau de l’humanité. Cette population est composée des blancs et des noirs. L’économie Africaine est faible à cause de la traite négrière et de l’exploitation coloniale. Cette économie est basée sur l’agriculture et l’élevage aussi bien que l’artisanat. Le relief Africain On rencontre toute forme de relief en Afrique. Mais ce relief est fait d’immenses plateaux. Les plateaux C’est la forme de relief qui domine en Afrique. Ces plateaux sont immenses taillés dans des roches dures. Le plus souvent ils sont bordés de falaises et sont sujet à l’érosion. Ces plateaux peuvent parfois atteindre 1.500m. Les plaines Elles sont exiguës et même rares. Elles se limitent le long des côtes ou accompagnent les cours d’eau. Les montagnes Elles sont isolées, elles comportent: • Les massifs anciens qui dominent les hauts plateaux les sommets sont arrondis par l’érosion. Ex: le FoutaDjalon 1988m

• Le volcan, Ex: le mont Kilimandjaro 6010m; le mont Cameroun 4100m Elles comportent des montagnes jeunes disposées en chaînes Les paysages africains On distingue 3 paysages différents : La savane C’est un grand espace où l’on trouve de hautes herbes, il n’y a pas ou peu d’arbres. Elle se situe dans les régions chaudes. Le désert C’est une région peu habitée dans laquelle il n’y a quasiment pas de végétations.. La jungle C’est un espace où il y a énormément de végétation et d’humidité.