Communication du gouvernement

Martin Fayulu ne boycotte pas le processus électoral. Il rappelle que le congrès de son parti tenu en 2022 avait déjà opté pour la participation. Aujourd’hui, il menace de ne pas être candidat. Il affirme qu’il ne veut pas d’une parodie de scrutin et exige des garanties de transparence. « Cette fois-ci, nous sommes organisés pour ne pas laisser échapper la victoire de la population. Qui vous dit que je ne suis pas candidat ? Je suis candidat aux vraies élections ».

De son côté, le gouvernement n’est pas prêt à céder aux revendications de l’opposant et rappelle les contraintes liées au temps. « S’il faut refaire le fichier, nous allons refaire l’enrôlement des électeurs. Comment ferons-nous ? On aura dépassé les délais, estime Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement. Le processus électoral va entrer dans un tournant déterminant à partir du 25 juin. Les différents candidats devraient plutôt se préparer à ce rendez-vous et surtout apporter du contenu. Les Congolais ont soif d’entendre les projets des uns et des autres ».

L’opposant Moïse Katumbi se présente quand même

Pour sa part, Martin Fayulu a déjà lancé un mot d’ordre. « Pour les élections de décembre prochain, si quelqu’un s’aventurait de nouveau à voler la victoire du peuple, peuple congolais, le mot d’ordre est déjà donné : vous allez rester dehors ». La position de Martin Fayulu n’est pas partagée par toute l’opposition. Moïse Katumbi, par exemple, confirme qu’il va déposer sa candidature et celles des membres de son parti.

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